…avant de réaliser un documentaire. Ou du moins, une vidéo.
Je précise que cet article a besoin de vous pour être updaté, c’est important de partager ses connaissances 🙂
Tiens si je partais caméra au poing, réaliser un documentaire sur mon voyage en Laponie, sur le festival de bilboquet à Bousy la forêt, sur mon Papy et son jardin, ou sur le droit de vote des poules parce que merde, elles sont aussi des êtres vivants…
Bref, un joli projet « à l’arrache » histoire de ramener des images d’une belle aventure, et de partager tout ça sur les internets mondiaux ou tenter de le vendre à la télévision !
Un documentaire, ça se prépare, pour plusieurs raisons que voici :
– un documentaire, au contraire d’un reportage, ce n’est pas un récit journalistique mais bien un genre cinématographique.
– un documentaire bien préparé vous permettra de mieux profiter sur place de l’aventure que si vous avez, dans le feu de l’action, à réfléchir à vos interviews, votre fil conducteur, votre histoire, votre planning…
– et même si ce n’est pas un documentaire, une vidéo bien préparée fera la différence au niveau rythme, histoire et sensations…avec une vidéo non préparée
– au retour, devant vos dizaines d’heures de rushs, je vous souhaite bien du plaisir pour vous lancer dans le montage si vous n’avez pensé à aucune intro, transition, conclusion…
– si vous avez envie de trouver des partenaires, il vous faudra répondre à la question « ça raconte quoi » en 2 phrases.
Quelques questions à vous poser quand l’idée d’un projet vidéo (documentaire, webtv, reportage, court-métrage, long, fiction…) germe dans votre esprit :
– quel public vous souhaitez viser ? Car vous ne pourrez pas plaire à tout le monde, alors… jeune public ? Famille ? 15-25 ans passionnés d’aventures ?
– quel est le fil conducteur de votre projet… l’environnement, le pays, l’économie, la culture… tout ça ce sont des thèmes, pas des fils conducteurs. Il vous faut trouver l’élément qui donnera envie au spectateur de vous suivre dans votre quête de… de quoi ?
– la quête de votre projet, car tout fil conducteur amène à un objectif !
– pour quoi est destiné ce projet ? Internet (blog pour vous suivre au jour le jour, facebook, plateforme de partage de vidéo, site associatif, webtv…), la télévision française, la vente de DVD, la projection ? Ou tout à la fois ! C’est possible mais dans ce cas il faut se créer un réseau, des contacts qui nous aideront à « pusher » cette vidéo sur les différentes plateformes, une communauté qui relaiera le projet, le fera vivre ! On appelle ça la stratégie « cross media ».
Pour aller plus loin…
Quand vous aurez défini votre fil conducteur, pour exemple : Jean-Yves part en tricycle faire le tour de l’Ouzbékistan, avec pour but de finir le voyage en Harley, le tout grâce à la générosité des Ouzbékistani…des Ouznékistanr… des habitants d’Ouzbékistan. Et bien posez-vous ces questions pour approfondir vos recherches :
– Quel est l’intérêt pour le spectateur de connaître Jean-Yves ? Jean-Yves est drôle, Jean-Yves est touchant, Jean-Yves a un p’tit cul pas dégueu…
– Quel est l’intérêt qu’il soit en tricycle ? Le tricycle, c’est drôle, un peu comme Jean-Yves, le tricycle c’est galère en Ouzbékistan mais on aime les challenges…
– Quel est l’intérêt de l’Ouzbékistan ? Sa culture, sa gastronomie, ses paysages…
Bon, vous avez quelques clés pour avancer et écrire votre dossier de presse/de communication… Mais ça, ce sera le sujet d’un autre article 🙂
2 Commentaires
J’ajouterais même qu’il faut aussi réfléchir à la façon de réaliser le documentaire! Si Jean-Yves est filmé sur son tricycle avec juste une go pro sur son gidon et une musique de Léa Petel, ou s’il est suivi par un bus de techniciens, que les images sont très travaillées et que la musique est composé par Hans Zimmer ça donne pas du tout la même chose! (et ça rejoint ton idée qu’il faut viser un public)
(il est drolement bien ce blog Tanouille!)
@Léa : Dans ce cas je vais renommer cet article « qu’allez-vous réaliser » et le second je l’appellerais « comment allez-vous le réaliser »
Ca te va ? Merci Léoune !
[…] à se poser lorsque l’on souhaite réaliser un projet culturel (associatif ou personnel) dans cet article. C’était en tout cas les questions auxquelles il me fallait répondre pour Borealis (un […]