J’ai attendu mes 20 ans pour quitter la France plus de 4 jours. Je voulais fêter ma fin d’études, mon premier job, avec un grand et beau voyage. Je rêvais du Canada depuis des années, de ses grands parcs nationaux, de ses forêts boréales. C’était pour moi un sacré budget, ça demandait préparation : prix des billets d’avion, prix de la location de voiture, de l’essence, des entrées dans les parcs nationaux, du logement et de la nourriture… Il fallait penser à tout. Première étape : dénicher un billet d’avion pas cher. Je m’y étais prise à l’avance, c’était la première fois que j’utilisais mon passeport (tout neuf). Sacrée excitation ^^
Ensuite j’ai suivi pendant plusieurs semaines les fluctuations du taux de change et trouvé les meilleurs bureaux pour y convertir mes petites économies en dollars canadiens pour le voyage. Sauf que…le jour où, fière de mon organisation, j’ai bien planqué mes billets chez moi, et bien je me suis faite cambrioler ! Tania « la win » qu’on m’appelle ! Depuis je préfère retirer une bonne somme directement sur place, ça m’évite d’angoisser.
Après toutes ces péripéties, j’avais bien mérité ces 3 semaines de road trip dans la belle Province ! Note pour plus tard : quand plusieurs personnes te disent » évite Juin au Canada, trop de moustiques « , écoute-les ! » Ah c’est donc pour ça que personne ne randonne par ce beau temps ! » me dis-je en découvrant les nuées de bestioles au parc de la Mauricie. Mais détrompez-vous, j’ai quand même vécu une aventure formidable pour ce premier voyage. Certes avec une moustiquaire sur le visage, mais une aventure formidable quand même. C’était d’ailleurs mes prémices d’amateur de photo en voyage, j’ai parcouru un p’tit peu de chemin depuis, Dieu merci.
Le temps a été clément, je me rappelle cette baignade dans une petite cascade fraîche au parc de la Mauricie, l’heure de canoë pour dormir sur une île pour une nuit, les barbeucs face au Fjord du Saguenay, les randos au parc de la Jacques Cartier, le brunch au café » Bohème » à Tadoussac, les boeufs sur la terrasse d’une chouette colloc à Montréal… Les poutines et bières, l’accent, et la grande bouffée d’air frais. C’était plus que ce que j’aurais pu imaginer. L’appel de la forêt en quelque sorte ! Cet été là, je vivais ce que je rêvais de vivre depuis toute petite. Et alors c’était dit : il me fallait continuer sur cette lancée 🙂
2 Commentaires
Elles étaient déjà pas mal tes photos à l’époque 🙂 J’espère qu’un jour je vivrais ce que tu racontes là à mon tour.
Ah ah ah ! Les MOUSTIQUES. Mes pires ennemis (ever). En tout cas, pour un premier grand voyage, ça avait l’air top 🙂